Le leadership a été auparavant associé à l’homme, néanmoins, s’il n’est pas récent, le leadership féminin est aujourd’hui davantage valorisé. Or, depuis peu, le leadership exclusivement masculin a dû s’adapter à un monde en perpétuelle demande de changement vers une réalité mixte. Harding définit le leadership féminin comme « la capacité d’une femme à influencer directement ou indirectement d’autres personnes, au moyen de pouvoirs officiels ou de qualités personnelles, afin qu’elles agissent conformément à ses intentions ou à un objectif commun.
La femme a su se placer dans des positions clés, non seulement dans des postes de direction au sein de l’entreprise, mais aussi dans la vie socio politique. Les qualités de la personnalité, généralement associées à la femme sont recherchées pour maintenir ainsi une meilleure synchronisation et harmonie parmi les groupes. Son assertivité, sa capacité de bienveillance et d’écoute, ainsi que sa recherche d’harmonie et de stabilité, sans pour autant perdre de vue la créativité, sont des qualités qui nous déplacent vers l’échange, le partage et l’égalité de genre.
Les femmes auraient un style de leadership interactif, orienté sur le relationnel, transformationnel, émotif dans l’expression de son enthousiasme et dynamisme, encourageant la participation, partageant le pouvoir et l’information, centré sur la motivation de leurs subordonnés, axé sur la tâche et les résultats, mobilisant les réseaux et la mise en relation des personnes et des objectifs, avec une résolution des problèmes centrées sur l’intuition.
Les hommes auraient un style de leadership directif, transactionnel, centré sur l’accomplissement personnel et la carrière, avec une rétention de l’information, analytique, plus stratégique et visionnaire, encourageant plus la prise de risque, plus réservé et avec un contrôle des émotions plus élevé.
Ces différences entre hommes et femmes se démontrent toujours par leur contraire : ce que l’un a, l’autre ne l’a pas. Si les femmes fonctionnent à l’intuition, les hommes auront donc le monopole de l’analyse. Si les femmes sont émotives, eux seront plus stratégiques. Leurs natures se soutiennent l’une l’autre, et ne s’expliquent que l’une par rapport à l’autre. Ce qui, à terme, laisse peu de marge au changement dans les relations entre sexes.